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Ma mère en phase terminale voulait emménager, mais j'ai dit non — elle m'a quitté en premier


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By Admin - October 03, 2025

Description

Ma mère en phase terminale voulait emménager, mais j'ai dit non — elle m'a quitté en premier

Accompagner un proche en fin de vie est une épreuve émotionnelle et logistique. Lorsqu’il s’agit d’accueillir sa propre mère chez soi, le dilemme se double de culpabilité. Comment concilier ses limites personnelles et le désir d’aider ? Plongeons ensemble dans ce parcours délicat.

Le dilemme de l’accueil en phase terminale

Lorsque votre mère, en phase terminale, exprime le souhait de vivre ses derniers instants auprès de vous, plusieurs questions surgissent :

  • Ai-je la place et le temps pour l’accueillir ?
  • Suis-je émotionnellement prêt à gérer la douleur et la souffrance ?
  • Quelles répercussions sur mon travail, ma famille et mon équilibre personnel ?

Comprendre ses propres limites

Avant de dire « oui » ou « non », il est essentiel d’identifier :

  • Vos obligations professionnelles et familiales.
  • Votre capacité à gérer soins médicaux, prises de médicaments et gestes quotidiens.
  • Votre résistance au stress et à la charge émotionnelle.

Exemple : Sophie, 38 ans, mère de deux jeunes enfants, a dû refuser l’installation de sa mère pour préserver la routine de ses enfants et éviter l’épuisement.

Ressentir la culpabilité : un sentiment naturel

Dire non à sa mère peut provoquer un sentiment de trahison ou de culpabilité. Or, prendre soin de soi est indispensable pour offrir un accompagnement serein, même à distance.

Alternatives à l’installation chez soi

Services de soins à domicile

Les infirmiers, aides-soignants et auxiliaires de vie peuvent intervenir plusieurs fois par jour. Ceci permet :

  • Un suivi médical personnalisé.
  • Une présence quotidienne sans déranger votre organisation.
  • Une tranquillité d’esprit pour vous et votre mère.

Maisons de soins palliatifs

Ces structures spécialisées offrent :

  • Un environnement calme et adapté.
  • Un soutien psychologique pour le patient et la famille.
  • Une équipe pluridisciplinaire (médecins, psychologues, bénévoles).

Conseil pratique : Visitez plusieurs établissements pour comparer les ambiances, les tarifs et les services offerts.

Gérer les émotions et la culpabilité

Parler avec un professionnel

Une consultation chez un psychologue ou un coach spécialisé en fin de vie permet d’exprimer vos doutes et de trouver des stratégies pour atténuer la culpabilité.

Groupes de soutien et forums

Rejoindre un groupe de parole (en présentiel ou en ligne) facilite le partage d’expériences et la découverte de solutions concrètes.

Exemple : Le forum « Aidants.fr » rassemble des proches de patients palliatifs qui échangent conseils et soutien moral.

Conseils pratiques pour accompagner sans s’épuiser

  • Planifiez un planning de visites pour éviter l’isolement de votre mère sans chambouler votre vie.
  • Externalisez certaines tâches (ménage, courses, prise en charge administrative).
  • Prévoyez des moments de détente (balade, cinéma, repas convivial) pour vous ressourcer.
  • Anticipez les démarches (mutuelle, aides financières, droits à l’allocation personnalisée d’autonomie).
  • Maintenez une communication ouverte avec les frères et sœurs pour répartir les responsabilités.

Conclusion

Refuser l’installation de votre mère en phase terminale n’est pas un acte de rejet, mais parfois une décision nécessaire pour préserver votre santé mentale et offrir un soutien plus adapté. Entre services à domicile, maisons de soins palliatifs et groupes de parole, de nombreuses options existent pour qu’elle ne se sente pas abandonnée. L’essentiel est de trouver l’équilibre entre l’accompagnement de fin de vie et votre propre bien-être.

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