Alerte ! 8 médicaments qui provoquent une démence grave
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Alerte ! 8 médicaments qui provoquent une démence grave
Vous prenez un traitement depuis des années sans imaginer qu’il pourrait mettre en péril votre mémoire et votre santé cognitive ? Découvrez ces 8 médicaments à surveiller de près.
Attention : Cet article est à but informatif et ne remplace pas un avis médical. Avant toute modification de traitement, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
1. Anticholinergiques à action centrale
Les anticholinergiques bloquent l’acétylcholine, un neurotransmetteur essentiel à la mémoire et à l’attention. Leur usage prolongé est associé à un risque accru de troubles cognitifs et de démence.
Exemples courants
- Oxybutynine (traitement de l’incontinence)
- Diphenhydramine (antihistaminique sédatif)
Conseil pratique
En cas d’incontinence, privilégiez les techniques non médicamenteuses (rééducation périnéale, agenda mictionnel). Pour les allergies, optez pour un antihistaminique de 2e génération sans effet anticholinergique (cétirizine, loratadine).
2. Benzodiazépines à longue demi-vie
Les benzodiazépines (BZD) utilisées pour l’anxiété ou l’insomnie peuvent, sur le long terme, altérer la mémoire et accélérer le déclin cognitif.
Médicaments concernés
- Diazépam (Valium®)
- Chlordiazépoxide (Librium®)
Conseil pratique
Limitez la durée du traitement à quelques semaines. Envisagez des alternatives non médicamenteuses : sophrologie, thérapie comportementale et cognitive (TCC), hygiène de sommeil stricte.
3. Antidépresseurs tricycliques
Autrefois très prescrits, les tricycliques bloquent aussi l’acétylcholine. Leur profil anticholinergique élevé justifie une vigilance particulière.
Exemples
- Amitriptyline (Laroxyl®)
- Clomipramine (Anafranil®)
Conseil pratique
Discutez avec votre psychiatre de la possibilité de passer à un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (ISRS), moins délétère pour la cognition.
4. Antipsychotiques atypiques
Certains antipsychotiques sont utilisés hors AMM pour l’agitation en gériatrie ou en psychiatrie. Leur usage prolongé peut entrainer un risque de déclin mental.
Médicaments concernés
- Quetiapine (Seroquel®)
- Rispéridone (Risperdal®)
Conseil pratique
Ne jamais débuter un antipsychotique sans évaluation clinique approfondie. Réévaluer l’indication régulièrement et envisager un sevrage progressif si possible.
5. Antiépileptiques à usage off-label
Certains antiépileptiques, prescrits pour la migraine ou les douleurs neuropathiques, peuvent altérer la concentration et la mémoire à long terme.
Exemple
- Topiramate (Epitomax®)
Conseil pratique
Si vous présentez des troubles de la mémoire, réévaluez la nécessité de la prescription et explorez d’autres options (antidouleurs non antiepileptiques, traitements de fond migraineux plus adaptés).
6. Sédatifs antihistaminiques
Certains antihistaminiques de 1re génération, pris pour le sommeil, ont un fort effet anticholinergique.
Médicaments concernés
- Prométhazine (Phénergan®)
- Hydroxyzine (Atarax®)
Conseil pratique
Privilégiez des solutions d’hygiène du sommeil (coucher régulier, pièce aérée) et, si nécessaire, des hypnotiques à courte durée d’action sous contrôle médical.
7. Médicaments antiparkinsoniens anticholinergiques
Prescrits pour réduire les tremblements, ils affectent la mémoire et la fonction exécutive.
Exemples
- Trihexyphénidyle (Artane®)
- Bipéridène (Akineton®)
Conseil pratique
Discutez de l’ajustement posologique ou de l’introduction d’alternatives dopaminergiques moins délétères pour la cognition.
8. Certains analgésiques opioïdes
Les opioïdes peuvent altérer l’attention et entraîner une sédation chronique, favorisant un déclin cognitif indirect.
Médicaments concernés
- Morphine
- Oxycodone
Conseil pratique
Adoptez une prise en charge multimodale de la douleur : kinésithérapie, activités physiques adaptées, techniques de relaxation. Utilisez les opioïdes à la dose minimale efficace et sur la plus courte durée possible.
Conclusion
Certains médicaments, s’ils sont indispensables à votre santé, peuvent néanmoins augmenter le risque de troubles cognitifs et de démence lorsqu’ils sont pris à long terme ou à fortes doses. Avant toute modification de votre traitement :
- Consultez votre médecin pour un bilan personnalisé.
- Explorez des alternatives non médicamenteuses ou des molécules moins à risque.
- Surveillez régulièrement votre fonction cognitive (tests simples, suivi neurologique).
Un dialogue ouvert avec votre professionnel de santé est la clé pour équilibrer bénéfices et risques, préserver votre mémoire et votre qualité de vie.
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