Les cas d’accident vasculaire cérébral sont en augmentation, surtout chez les jeunes… et voici pourquoi.
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Les cas d’accident vasculaire cérébral sont en augmentation, surtout chez les jeunes… et voici pourquoi
Chaque année, des milliers de jeunes actifs sont confrontés à un danger souvent perçu comme « réservé aux seniors » : l’accident vasculaire cérébral (AVC). Alors que la moyenne d’âge des victimes diminue, il est urgent de comprendre les causes de cette tendance alarmante et d’adopter des réflexes de prévention.
Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?
Un AVC survient lorsqu’une partie du cerveau est privée d’oxygène : soit par l’obstruction d’une artère (AVC ischémique), soit par la rupture d’un vaisseau (AVC hémorragique). Le manque d’oxygène endommage les neurones, entraînant des troubles neurologiques parfois irréversibles.
Statistiques et tendances
Selon l’OMS et plusieurs études récentes :
- Le nombre d’AVC chez les 25-55 ans a augmenté de 30 % en dix ans.
- Les AVC ischémiques représentent 80 % des cas, y compris chez les plus jeunes.
- Le taux de mortalité s’est légèrement réduit grâce aux progrès médicaux, mais les séquelles demeurent lourdes.
Pourquoi l’AVC touche de plus en plus les jeunes ?
1. Facteurs de risque classiques amplifiés
Hypertension, diabète de type 2, hypercholestérolémie : ces maladies chroniques, autrefois liées au vieillissement, frappent désormais les 30-40 ans. Mauvaise alimentation et sédentarité favorisent leur apparition précoce.
2. Mode de vie moderne
- Sédentarité excessive : télétravail, transports motorisés, loisirs passifs.
- Stress et burn-out : libération prolongée de cortisol, facteur d’hypertension.
- Consommation de substances : tabac, alcool, cannabis et stimulants (amphétamines).
3. Facteurs émergents
Chez les femmes jeunes : contraceptifs hormonaux mal adaptés, migraines avec aura. Chez tous : sommeil perturbé (apnée du sommeil non diagnostiquée), nouvelles drogues de synthèse.
Reconnaître un AVC rapidement : la règle du FAST
Agir dans les 4 heures 30 suivant les premiers signes peut sauver des neurones. En français, retenez l’acronyme VAPT :
- Visage : la bouche s’affaisse d’un côté ?
- Armé : l’un des bras ne se lève pas ou tremble ?
- Parlure : discours confus, difficultés à articuler ?
- Temps : composez le 15 ou le 112 immédiatement.
Prévention et conseils pratiques
Adopter une alimentation équilibrée
- Privilégier les légumes, fruits, légumineuses et poissons gras (oméga-3).
- Limiter le sel, les graisses saturées et les sucres ajoutés.
Rester physiquement actif
Au minimum 30 minutes d’activité modérée (marche rapide, vélo) 5 fois par semaine. Intégrez des étirements et du renforcement musculaire.
Gérer le stress et le sommeil
- Méditation, yoga, cohérence cardiaque pour apaiser le système nerveux.
- Maintenir un rythme de sommeil régulier (7 à 8 heures par nuit).
Surveiller sa santé régulièrement
Contrôles médicaux : tension artérielle, glycémie, bilan lipidique. Anticipez les facteurs héréditaires : discutez avec votre médecin de votre histoire familiale.
Conclusion
L’augmentation des AVC chez les jeunes n’est pas une fatalité. En combinant vigilance, dépistage précoce et mode de vie sain, chacun peut réduire significativement son risque. N’attendez pas les premiers symptômes : commencez dès aujourd’hui à prendre soin de votre cœur et de votre cerveau.
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