6 signes que vous pourriez avoir eu (ou être en train d’avoir) un AVC silencieux
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6 signes que vous pourriez avoir eu (ou être en train d’avoir) un AVC silencieux
Un accident vasculaire cérébral (AVC) peut parfois passer inaperçu, sans symptômes évidents ni douleurs intenses. Pourtant, ces « AVC silencieux » laissent des lésions cérébrales durables et augmentent le risque d’un AVC majeur. Découvrez les 6 signes subtils d’un AVC silencieux et comment agir rapidement pour protéger votre santé.
Qu'est-ce qu'un AVC silencieux ?
Un AVC silencieux, aussi appelé infarctus cérébral asymptomatique, survient lorsque la circulation sanguine vers une zone du cerveau est interrompue, sans provoquer de symptômes neurologiques soudains (paralysie, perte de langage, etc.). Il est détecté a posteriori, souvent grâce à une IRM, et concerne environ 10 % des personnes de plus de 60 ans.
6 signes subtils à ne pas négliger
1. Troubles de la mémoire récents
Vous oubliez des rendez-vous, des mots ou des informations apprises récemment ? Une zone hippocampique peut avoir été lésée par un petit infarctus. Conseils pratiques :
- Notez vos oublis dans un carnet pendant une semaine.
- Stimulez votre mémoire avec des jeux de mots croisés ou la lecture quotidienne.
2. Problèmes d’équilibre et de coordination
Une légère instabilité en marchant ou des vertiges fréquents peuvent être le signe d’une atteinte du cervelet. Pour y remédier :
- Pratiquez des exercices de proprioception (position sur un pied, marche talon-pointe).
- Consultez un kinésithérapeute si les vertiges persistent plus de deux semaines.
3. Vision floue ou double
Une altération discrète de la vision, sans douleur oculaire, peut révéler un AVC silencieux touchant le cortex visuel. Pour optimiser votre suivi :
- Faites un dépistage ophtalmologique complet (campimétrie).
- Portez des lunettes adaptées si une correction est nécessaire.
4. Engourdissements et picotements
Des fourmillements persistants dans une main, un bras, un pied ou une jambe sont à surveiller. Ces symptômes peuvent être intermittents et n’être pas douloureux. Que faire ?
- Notez la fréquence et la durée des engourdissements.
- Vérifiez votre pression artérielle régulièrement (à domicile ou en pharmacie).
5. Maux de tête inhabituels
Un mal de tête plus intense ou plus fréquent que d’habitude, sans cause évidente, peut être lié à une petite hémorragie cérébrale ou à des spasmes vasculaires. Astuces :
- Tenez un journal de vos céphalées (date, intensité, durée, facteurs déclenchants).
- Limitez la consommation d’alcool et de caféine si ces facteurs aggravent vos maux de tête.
6. Troubles discrets de la parole
Vous hésitez pour former certains mots, vous parlez plus lentement ou votre voix semble plus faible d’un côté ? Il peut s’agir d’une faiblesse des muscles faciaux ou de la langue suite à un petit infarctus.
- Enregistrez-vous pour évaluer la clarté de votre élocution.
- Consultez un orthophoniste si vous notez une évolution défavorable.
Pourquoi réagir rapidement ?
Même silencieux, ces AVC laissent des cicatrices cérébrales qui favorisent :
- Une démence vasculaire à long terme.
- Un risque multiplié d’AVC majeur (jusqu’à 3 fois plus élevé).
- Des troubles neurologiques progressifs (dépression, troubles de la marche).
Une prise en charge précoce permet de limiter la progression des lésions et de mettre en place des traitements préventifs.
Que faire si vous suspectez un AVC silencieux ?
- Consulter votre médecin traitant sans tarder pour un bilan cardiovasculaire (ECG, échographie Doppler, IRM cérébrale).
- Adopter un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac.
- Suivre scrupuleusement les recommandations médicales (anticoagulants, anti-hypertenseurs, statines).
- Informer vos proches des signes d’alerte d’un AVC majeur (visage affaissé, faiblesse d’un bras, difficulté à parler).
Conclusion
Un AVC silencieux peut passer inaperçu, mais ses conséquences sont réelles et durables. En surveillant ces 6 signes subtils – troubles de la mémoire, équilibre, vision, engourdissements, maux de tête et parole – et en réagissant rapidement, vous protégez votre cerveau et réduisez le risque d’un AVC majeur. N’attendez pas, parlez-en à votre médecin et prenez votre santé en main dès aujourd’hui.
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